Fiche
Résumé
L’extension du centre commercial Leclerc d’Eauze a fait l’objet, les 21 et 22 septembre 2000, d’un suivi de travaux. Cette surveillance archéologique était justifiée par des antécédents en matière de fouille préventive sur le quartier Saint July. Ce type de bâtiment en structure métallique implique des fondations en plots pour pilier. L’emprise archéologique est donc limitée tant en profondeur qu’en superficie. Cette première phase de travaux consistait à la réalisation de 19 plots d’une surface moyenne de 1 m2 pour une profondeur de 1 m environ. Cette opération s’est révélée à la fois négative et positive d’un point de vue archéologique. Positive, car les terrassements ont mis au jour des niveaux anthropisés, mais négative car il ne s’agit en rien de niveaux d’occupations. Seul du mobilier antique, abondant mais très altéré a été prélevé dans des couches d’argiles pouvant être interprété comme des remblais ou des produits de colluvionnement Ce matériel semble couvrir une chronologie allant du Haut au Bas Empire. Le mobilier dans sa situation stratigraphique plutôt « chaotique » et par sa forte altération ne laisse aucun doute sur cette position secondaire.
En conclusion, le quartier Saint July confirme sa densité en témoignages archéologiques pour l’Antiquité. Cette opération de suivi bien que toutefois limitée en informations a contribué à la connaissance de la cartographie historique de l’Eauze antique.
Nicolas PORTET
Nicolas PORTET