Fiche

Résumé

1995

La tour d’Arles a depuis longtemps attiré l’attention des historiens de l’art de par l’intérêt des façades et la fresque du tournoi. Mais bien peu ont soupçonné la conservation de tant de vestiges d’aménagements intérieurs. Qu’il s’agisse des traces de planchers, des communications verticales intérieures, de la couverture et du décor intérieur, tous ces éléments contribueront à faire de la tour d’Arles une des maisons médiévales les plus riches en vestiges, et par là même des plus complètes, du Midi de la France.

Avec la tour d’Arles et la maison dite « La Taverne », qui reste à étudier, Caussade entre dans les quelques villes méridionales dont les maisons médiévales constituent un patrimoine monumental de tout premier intérêt.

Bernard POUSTHOMIS

1999

L’intervention archéologique réalisée au cours du chantier de restauration – qui devait d’abord répondre aux attentes de l’architecte en chef des Monuments Historiques – a permis de compléter grandement la connaissance de l’édifice médiéval. En particulier, la découverte des dispositions de sa partie sommitale permet une recomposition de la toiture à deux pans, masquée par un mur écran, et pourvue d’un système d’écoulement des eaux pluviales rarement conservé.

La conservation exceptionnelle de cet édifice et de ses décors peints, tant intérieurs qu’extérieurs font de la tour d’Arles une des maisons patriciennes de la seconde moitié du XIIIe siècle les plus complètes entre Toulousain et Quercy. La quantité et la qualité des informations qui sont ici réunies auraient nécessité l’étude de plusieurs maisons de Cahors ou de Figeac pour obtenir le même résultat. La première tranche des travaux de restauration s’achève. Elle concernait la restitution de l’état médiéval des façades et des planchers. Gageons que la poursuite du chantier, avec la restauration des décors peints apportera encore de précieuses informations.

Bernard POUSTHOMIS