La législation française impose que toute opération archéologique soit soumise à autorisation du ministère de la Culture. Ce sont les services régionaux de l’Archéologie (SRA), au sein des directions régionales des Affaires culturelles (DRAC), qui ont la charge de prescrire les fouilles préventives (loi du 1er août 2003) et d’autoriser les sondages, les fouilles programmées et les études, sur dépôt d’un dossier scientifique argumenté (loi du 27 septembre 1941). C’est dans ce cadre légal qu’intervient le bureau HADÈS. Sous la direction du responsable d’opération l’équipe réalise la fouille du site, c’est l’archéologie sédimentaire, ou l’étude « du bâti » s’il s’agit d’archéologie monumentale. Si le site révèle des sépultures alors les observations sont pratiquées par nos anthropologues c’est l’archéologie funéraire. Toutes ces investigations de terrain sont complétées par des recherches documentaires et par l’étude du mobilier mis au jour. Quant aux relevés topographiques, qui constituent une part importante de l’activité, ils viennent s’ajouter à la documentation iconographique du rapport d’opération remis aux services de l’État.
Par ailleurs, nos compétences s’exercent dans les inventaires du patrimoine avec le dénombrement, sur le territoire d’une ou plusieurs communes, des vestiges qui suscitent des problématiques de conservation et de mise en valeur.
Enfin, en archéologie – comme dans toutes les activités qui exigent l’acquisition d’un savoir-faire – la pratique est essentielle. HADÈS propose donc des stages de formation aux étudiants lors de chantiers-écoles estivaux, organisés en collaboration avec des universités, ou – plus ponctuellement – pendant l’année, sur les chantiers en cours.