HADÈS Archéologie

Église Saint-Jacques, chapelle de La Sanch

Nos métiers Production scientifique Opérations Église Saint-Jacques, chapelle de La Sanch

Fiche

  • Responsable : Aline MOLINIER, Sandrine CONAN
  • Période de fouille : 2000, 2001
  • Localité : Perpignan (Pyrénées-Orientales)
  • Agence : MIDI

Résumé

2000, étude documentaire

La Société d’Aménagement Foncier et d’Urbanisme (SAFU) a été déléguée par la Ville de Perpignan pour reconstruire le groupe scolaire Saint-Jacques à l’emplacement des anciennes écoles La Fontaine et Henri-Wallon. Ce projet nécessite la destruction des bâtiments qui prennent appui contre la partie sud-ouest de l’église Saint-Jacques occupée par la chapelle de la Sanch.

L’église Saint-Jacques étant classée au titre des Monuments Historiques, la direction régionale des Affaires Culturelles a demandé qu’une proposition de mise en valeur des murs de l’église soit jointe au dossier de demande du permis de démolir. À cet effet, il était nécessaire que soient précisés, autant que faire se pouvait, le plan et les élévations d’origine.

En raison de la date peu ancienne de cette construction, on pouvait supposer à priori que la documentation historique et iconographique conservée serait suffisante pour répondre à la question posée, sans avoir recours à des sondages dans les murs.

La présente étude documentaire a donc pour objet de fournir des renseignements écrits et iconographiques sur les murs sud et ouest de la chapelle de la Sanch, édifice situé à l’extrémité ouest de l’église Saint-Jacques. Ce travail a été réalisé en deux phases. Dans un premier temps, il a été effectué une recherche des plans anciens, des élévations, et des conditions historiques de la construction de l’édifice. Pour cela, un dépouillement bibliographique et iconographique ainsi qu’une recherche dans les fonds des Archives Départementales, Municipales et des Bâtiments de France ont été nécessaires. Dans un deuxième temps, les documents ont été analysés et la synthèse

Aline MOLINIER

2001, analyse du bâti

L’étude documentaire précédente, réalisée par Aline Molinier, présentait plusieurs plans de l’église exclusivement datés du XIXe siècle et dont la lecture incitait à quelques interrogations comme la présence ou non d’une entrée indépendante, la datation des contreforts au sud et celle des modifications “ graphiques ” observées. Érigée à partir de 1699, la chapelle de la Sanch, uniquement accessible de l’église Saint-Jacques, n’avait été achevée qu’en 1742 en raison de la chute de sa coupole en 1710 .

Aux questions soulevées alors par cette étude documentaire s’en ajoutaient d’autres après la destruction des anciens bâtiments scolaires en raison de la mise au jour de certaines élévations. La conservation régionale des Monuments Historiques a donc demandé une analyse archéologique du bâti afin de proposer une datation des différentes campagnes de travaux et de rechercher la présence d’éventuels enduits anciens. La mise en place d’échafaudages et le dégarnissage total des élévations a alors nécessité d’intervenir à trois reprises. Le présent rapport rend compte des conclusions générales.

Sandrine CONAN