Fiche

Résumé

L’objet de la mission Le Service Régional de l’Inventaire a chargé Hadès de réaliser un inventaire archéologique des édifices en pan de bois du centre historique de Toulouse, à l’intérieur de la ceinture formée par les boulevards. Un premier recensement rapide réalisé en 1980 par le Service Régional de l’Inventaire avait permis d’identifier 249 édifices. Depuis, certains ont été détruits, mais il devait en rester à découvrir.

Le cahier des charges de l’opération comportait quatre phases de travail : 1) Un dépouillement préalable de la documentation historique limité à la bibliographie courante, à la consultation des mémoires de recherche (maîtrises et thèses universitaires), à la consultation des plans et cadastres anciens, à la recherche de documents iconographiques anciens (photographies, cartes postales, etc.). La durée de cette phase de recherches était estimée à 2 semaines.

2) La reprise et l’actualisation de l’inventaire existant. Pour cela, les façades de tous les édifices devaient faire l’objet d’observations et d’une couverture en photographies numériques. Suivant leur intérêt, certains d’entre eux devaient être visités (sous réserve de l’accord des occupants) afin d’observer la façade opposée et/ou la cour. En revanche, il n’était pas prévu de réaliser des relevés métriques ou topographiques. Ce travail sur le terrain devait être formalisé par des fiches d’observations type du Service Régional de l’Inventaire. La durée de cette phase de recensement sur site était estimée à 4 semaines.

3) Ces fiches devaient être saisies suivant les normes S.I.G. du Service Régional de l’Inventaire. Ce travail, à réaliser dans les locaux du S.R.I., était estimé à 10 jours.

4) En fin d’étude, la rédaction d’une synthèse devait dégager les différentes problématiques de l’étude et dresser un état de la question : quantification et répartition des bâtiments dans la ville (cartographie), chronologie des édifices, leur typologie, les matériaux et les techniques mis en œuvre, les décors, etc. Suivant leur intérêt, certains édifices pouvaient faire l’objet de monographies synthétiques (schémas, notices, couverture photographique, …). En conclusion de cette synthèse devaient être proposés les prolongements qu’il serait nécessaire de donner à l’étude. La durée de cette phase de synthèse était estimée à 6 semaines.

L’objectif de l’opération a été recadré en cours d’étude par le Service Régional de l’Inventaire, ce qui a nécessité une adaptation de la méthodologie du travail.

Dany RULLIER