HADÈS Archéologie

Place Notre-Dame

Fiche

  • Responsable : Yann HENRY
  • Période de fouille : 2004
  • Localité : Villefranche-de-Rouergue (Aveyron)
  • Type d’opération : 
  • Période :  ,
  • Agence : MIDI

Résumé

Dans le cadre de l’étude préalable à la restauration de la place Notre-Dame, et de ses couverts, à Villefranche de Rouergue (Aveyron), une opération de sondages archéologiques d’évaluation a été prescrite par le SRA Midi-Pyrénées, en concertation avec les Monuments Historiques. confiée au bureau d’étude Hadès, cette opération, qui s’est déroulée du 23 août au 1er septembre 2004, avait pour but de détecter la présence éventuelle de niveaux de circulation anciens et, le cas échéant, d’orienter les partis d’aménagement de la restauration.

Cinq sondages ont été réalisés manuellement. Leurs emplacements respectifs furent terminés par les Monuments Historiques, le CRMH et la commune, en fonction des plans de réseaux enterrés, et des types de revêtements actuels de la place. Les séquences observées sont explicites : les revêtements successifs du XXème siècle ont a chaque fois été mis en place après terrassement du précédent (ce que confirment les informations orales recueillies auprès de certains habitants).

Le jalon essentiel pour la compréhension globale du site reste à n’a pas douter le milieu du XVIIIème siècle, puisque c’est à ce moment que la place est nivelée, afin de ménager au nord une déclivité importante, permettant la mise en place de l’escalier monumental et de la balustrade, tels qu’on peut les voir aujourd’hui encore. En plus de justifier l’absence de niveaux antérieurs au XVIIIème siècle, ce fait explique pourquoi l’on retrouve le terrain naturel si haut dans les stratigraphies (particulièrement sur place). Seul un reliquat de sol pavé repéré dans un des sondages a échappé aux destructions, préservé sous un emmarchement datant de la même époque. S elle se signale par la rareté du mobilier céramique mis à jour, cette opération de diagnostic aura néanmoins permis de dresser un phasage du site. D’un point de vue pratique, elle aura permis d’identifier le radier de petits cailloux roulés et mêlés au ciment, uniformément présent à une vingtaine de centimètres sous le pavage actuel, et qui pourrait constituer un base fiable pour les prochains travaux de réaménagement.

Yann HENRY