Fiche

Résumé

1997

Dans le cadre de la réhabilitation de l’ancienne église paroissiale Sainte-Marie, la municipalité de Sarlat a projeté la construction d’un ascenseur et d’une cage d’escalier à l’intérieur du clocher. Ces travaux nécessitant la réalisation d’une fosse technique profonde de 1,80 m, le Service Régional de l’Archéologie d’Aquitaine a prescrit une fouille de sauvetage sur l’ensemble de la zone menacée.

Désaffectée à la Révolution, transformée en Hôtel des Postes au début du XXe s., l’église Sainte-Marie a subi de profondes transformations se manifestant, au niveau du clocher, par la présence d’une vaste fosse septique et d’un escalier menant à une cave utilisée par la suite comme chaufferie. En dehors de l’observation des fondations du clocher (des fondations plutôt massives en raison des faiblesses du sous-sol), la fouille a permis de retrouver l’extrémité d’un mur reconnu lors des sondages de 1997 et qui fait partie d’un ensemble de maçonneries antérieures à l’église des XIVe XVe siècles.

Les niveaux archéologiques en place, bien que perturbés par les aménagements du XXe s. sont tous des niveaux de remblais liés soit à la construction du clocher, soit à sa modification au XVIIIe s.. Aucune sépulture de la fin du Moyen Âge ou de l’époque moderne ne semble avoir été établie dans le clocher.

Sylvie CAMPECH

 

2001

Dans le cadre de la réhabilitation de l’ancienne église paroissiale Sainte-Marie, la municipalité de Sarlat a projeté la construction d’un ascenseur et d’une cage d’escalier à l’intérieur du clocher. Ces travaux nécessitant la réalisation d’une fosse technique profonde de 1,80 m, le Service Régional de l’Archéologie d’Aquitaine a prescrit une fouille de sauvetage sur l’ensemble de la zone menacée.

Désaffectée à la Révolution, transformée en Hôtel des Postes au début du XXe siècle, l’église Sainte-Marie a subi de profondes transformations se manifestant, au niveau du clocher, par la présence d’une vaste fosse septique et d’un escalier menant à une cave utilisée par la suite comme chaufferie.

En dehors de l’observation des fondations du clocher (des fondations plutôt massives en raison des faiblesses du sous-sol), la fouille a permis de retrouver l’extrémité d’un mur reconnu lors des sondages de 1997 et qui fait partie d’un ensemble de maçonneries antérieures à l’église des XIVe XVe siècles.

Les niveaux archéologiques en place, bien que perturbés par les aménagements du XXe siècle sont tous des niveaux de remblais liés soit à la construction du clocher, soit à sa modification au XVIIIe siècle. Aucune sépulture de la fin du Moyen Âge ou de l’époque moderne ne semble avoir été établie dans le clocher.

Julien DENIS